Tellement esseulée
Avec ton corps délaissé
Portant tellement de lait
Dans ta poitrine aimante
Voulant tellement donner
Et pas même vue
Le fleuve de ton désir
L'herbe des orifices inutilisés
Comme si tu étais vallée en friche
Ta rose
Me fait rêver
Jusqu'à ce qu'enfin
Avec l'automne
Tu te consoles
Ne sachant pas
S'il s'agit de restes méprisables
Ou de fécondité enfin drainée vers toi
Je m'éprends de moi femme intangible
Aux pieds méconnus des sables.