Poesies enfant

A Nan-king



Toi qui vis tour à tour grandir et périr six royaumes ,
Je veux, en buvant trois tasses, t’offrir aujourd’hui quelques vers.
Tes jardins sont moins grands que ceux du pays de Thsin,
Mais tes collines sont belles, comme celles de Lo-yang au sol montagneux.
Ici fut la demeure antique du roi de Ou. L’herbe fleurit en paix sur ses ruines.
Là, ce profond palais des Tsin, somptueux jadis et redouté.
Tout cela est à jamais fini, tout s’écoule à la fois, les événements et les hommes,
Comme ces flots incessants du Yang



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