Poesies enfant

Strophes improvisées




I

(Voit-il) des nuages, (il) pense à (sa) robe ; (voit-il) des fleurs, (il) pense à (son) visage.
Le vent du printemps souffle sur la balustrade embaumée ; la rosée s’y forme abondamment.
Quand ce n’est pas au sommet du Yu-chan (qu’il l’) aperçoit,
C’est dans la tour Yao-taï (qu’il la) retrouve, sous les rayons de la lune.

II

Une branche, toute chargée de fleurs, acquiert un parfum plus suave encore sous l’influence de la rosée.
La fée des nuages et de la pluie ne saurait éveiller ici des regrets.
Eh ! je vous le demande, quel souvenir évoquer dans ce palais qui puisse entrer en parallèle ?
La séduisante Fey-yen, peut-être, mais encore après qu’elle eut changé d’habits.

III

La plus célèbre des fleurs et la plus enchanteresse des femmes s’unissent pour charmer les regards ;
Elles font qu’un sourire joyeux ne s’efface jamais sur un visage auguste.
Si le printemps s’écoule et s’en va, que (lui) importe ?
Appuyée, du côté du nord, sur la balustrade aux douces senteurs.





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