Poesies enfant

Le neuvième jour du neuvième mois



Le neuvième jour du neuvième mois,
en montant aux lieux élevés
Le vent est vif, les nuages sont hauts, le singe pousse ses cris lamentables ;
Aux bords argentés de l’eau transparente, des oiseaux rasent le sable en tournoyant.
De tous côtés le bruissement des feuilles qui tombent,
Et devant soi les vagues enflées du grand fleuve, qui viennent, qui viennent, sans jamais s’épuiser.

Ne voir au loin que l’aspect désolé de l’automne, et se sentir étranger partout où l’on va ;
Etre usé par les années et les maladies, et monter seul aux lieux élevés.
Les tracas, le chagrin, la souffrance, ont depuis longtemps blanchi ma tête ;
La force aujourd’hui m’abandonne ; il faut ici que je m’arrête ; et pas même une tasse de vin généreux !





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