Poesies enfant
Un songe de printemps
La nuit dernière, au plus profond de ma chambre, le souffle du printemps pénétrait ; Mon esprit s’en retourna bien loin, sur les bords du fleuve Kiang, près de la belle jeune fille qui l’occupe. Il dura bien peu ce songe de printemps ; il fut bien court l’instant où ma tête reposa sur l’oreiller ; Cependant cet instant si court m’a suffi pour aller dans le Kiang-nân, à plus de cent lieues d’ici1.
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