Sur les avenues américaines
mon âme farouche s'habitue à la démence
quand il ne reste plus que des restes de peurs
sur le bord de l'assiette
mais surprends-moi quand même
montre-moi des jeux de soleil
pour délivrer la jouissance
repliée derrière tes paupières
montre-moi aussi des maisons
muettes à force de quotidien
quand les amours rustiques
égratignent les corps
oubliés sur la peau de novembre
montre-moi enfin des lieux sans parlure
quand le soir cherche à nous mutiler