Un jour de printemps, le poète exprime ses sentiments au sortir de l’ivresse Si la vie est comme un grand songe, A quoi bon tourmenter son existence ! Pour moi je m’enivre tout le jour, Et quand je viens à chanceler, je m’endors au pied des premières colonnes1. A mon réveil je jette les yeux devant moi : Un oiseau chante au milieu des fleurs ; Je lui demande à quelle époque de l’année nous sommes. Il me répond : A l’époque où le souffle du printemps fait chanter l’oiseau. Je me sens ému et prêt à soupirer, Mais je me verse encore à boire ; Je chante à haute voix jusqu’à ce que la lune brille, Et à l’heure où finissent mes chants, j’ai de
|