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Une belle jeune femme  Format imprimable  Format imprimable



Il est une femme qui, par sa beauté, l’emporte sur les générations passées, comme sur la génération présente ;
Elle vit dans la solitude, au fond d’une vallée déserte.
Elle se dit : Je suis fille d’une maison illustre ;
Tombée dans le malheur, c’est aux lieux sauvages que je demande un asile.

De grands désastres ont ensanglanté ma patrie,
Mes frères aînés et mes frères cadets sont morts égorgés ;
Ils étaient grands, ils étaient puissants parmi les hommes,
Et je n’ai pas même pu recueillir leur chair et leurs os pour les ensevelir.

Les sentiments du siècle sont de fuir et de haïr tout ce qui tombe,
Se croire assuré de quelque chose, c’est compter sur la flamme d’une lampe qu’on promène au vent.
Mon époux n’a ni force ni grandeur ; il est comme les gens du siècle ;
Que sa nouvelle épouse soit belle comme le jade, et cela lui suffit.

L’oiseau youèn n’abandonne jamais sa compagne :
La fleur du soir est toujours fidèle à la nuit.
Mon époux ! Il a devant les yeux le sourire de sa nouvelle femme ;
Est-ce qu’il entendrait les pleurs de celle qu’il ne voit pas !

L’eau de source se maintient pure, tant qu’elle demeure dans la montagne ;
Mais qu’elle s’épanche au-dehors, elle perd bientôt sa limpidité.
J’envoie mes femmes vendre au loin les perles de ma parure,
Et ne m’adresse qu’aux plantes grimpantes, pour réparer ma maison de roseaux.

Mes femmes m’apportent des fleurs, je refuse d’en orner ma chevelure ;
Ce que je prends à pleines mains ce sont des branches de cyprès.
Le ciel est froid. Les manches de ma robe bleue sont légères.
Quand le soleil se couche5, je cherche un abri sous les grands bambous.













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