Cette chose qui meurtrit la nuit c'est peut-être ma parole dans toute sa barbarie que mes jours tricotent à l'infini c'est peut-être aussi un rêve déshabillé sur la peau d'un mot qui bouge entre ma tête et l'oreiller c'est peut-être même ce mot devenu paresseux qui rêve d'un silence dans la poussière du lit c'est peut-être enfin le silence qui me rêve dans l'oeil du matin
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