Si j'ai l'oeil étendu sur la paille d'un vieux grenier clandestin c'est pour voir pour jouir pour pouvoir jouir d'une goutte d'eau petite larme revêtue de silences devant le coeur secret des enfants chauves qui sucent des songes au coin des rues prise au piège par une voisine imaginaire (ma plus proche éphémère jamais rencontrée) je me demande si la lumière est allumée ou non mais je vis quand même je vis comme une pendule sans avenir oubliant les heures bleues derrière mes rideaux
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