Quand le jour boude la nuit déplace mes ancêtres dans le champ voisin ils rôdent en pointillés sans savoir s'ils avancent ou s'ils reculent ils mijotent dans leurs désirs ils ne ricanent plus ils sont là comme des reflets du soir au matin ils résistent aux heures et leurs amours sont d'acier leurs yeux gravitent autour d'un délire ils n'y croient pas nos fièvres les froissent ils pincent nos petites morts quotidiennes pour voir si ça fait mal leurs images reposent muettes
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