Une voix de velours, un roulement de tambours, et cette lancinante voix vous emmène au plus profond des âges. Cela évoque le Sahel et ses rares pâturages, la danse autour du feu, les battements de mains, les trépignements des pieds, les cris et les youyous, les femmes drapées de boubous brodés aux couleurs bariolées qui dansent avec tant de grâce. Soudainement, envoûtée par les tam-tams qui s'accélèrent, La fête des corps se déchaîne. Tel ce chercheur d'or au torse de briseur de chaînes, jambes fléchies, muscles saillants, qui ondule épaules en avant, moulinets de ses bras puissants. C'est la danse sauvage, la force qui régénère, le feu sacré qui se transmet.
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