Sur les bords du Jo-yeh, les jeunes filles cueillent la fleur du nénuphar. Des touffes de fleurs et de feuilles les séparent ; elles rient et, sans se voir, échangent de gais propos : Un brillant soleil reflète au fond de l’eau leurs coquettes parures ; Le vent, qui se parfume dans leurs manches, en soulève le tissu léger. Mais quels sont ces beaux jeunes gens qui se promènent sur la rive ? Trois par trois, cinq par cinq, ils apparaissent entre les saules pleureurs. Tout à coup le cheval de l’un d’eux hennit et s’éloigne, en foulant aux pieds les fleurs tombées. Ce que voyant, l’une des jeunes filles semble interdite
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