au couvent du mont Po-chan La lumière pure d’une belle matinée pénètre déjà dans le vieux couvent ; Déjà la cime éclairée des grands arbres annonce le retour du soleil. C’est par de mystérieux sentiers qu’on arrive à ce lieu solitaire, Où s’abrite la cellule du bonze, au milieu de la verdure et des fleurs.
Dès que la montagne s’illumine, les oiseaux, tout à la nature, se réveillent joyeux ; L’œil contemple des eaux limpides et profondes, comme les pensées de l’homme dont le cœur s’est épuré. Les dix mille bruits du monde ne troublent jamais cette calme retraite ; La voix harmonieuse des pierres sonores est la seule qui s’élève ici.
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