Seigneur, vous savez que j’appartiens à un époux ; Cependant vous m’avez offert deux perles brillantes, Mon cœur s’est ému, mon esprit s’est troublé ; Et ces perles, un moment je les ai fixées sur ma robe de soie rouge.
Ma famille est de celles dont les hauts pavillons se dressent à côté du parc impérial ; Et mon époux tient la lance dorée dans le palais de Ming-kouang. Je ne doute point que les sentiments de Votre Seigneurie ne soient purs et élevés comme le soleil et la lune ; Moi, je reste fidèle à celui avec qui j’ai juré de vivre et de mourir. Je rends à Votre Seigneurie ses perles brillantes, mais deux larmes sont suspendues à mes yeux. Que ne vous ai-je connu au temps où j’étais libre encore !
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