Ma nuit devient silence comme une pierre quand les aiguilles de l'horloge grelottent quand mes secondes vont s'évanouir dans les siècles qu'il me semble avoir rêvés mais il y a toujours une aïeule qui se promène en moi brûlant les feux rouges aux intersections de ma mémoire les millénaires m'épuisent me font penser à un jeu sidéral et si la terre brille encore c'est surtout à cause du reflet de la lune ou de quelques étoiles perdues dans le dessin d'une rêveuse isolée je ne me sens déjà plus là
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